vendredi 30 janvier 2015

Sucre, une ville qui a du goût !


23 Janvier nous voilà à Sucre (prononcez sucré) capitale constitutionelle de la Bolivie et assurément la plus belle ville du pays ! C'est là que la déclaration d'indépendance fut déclarée, inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO en 1991, son architecture coloniale est bien préservée et la ville est composée de nombreux petits et grands parcs comme le parc Bolivar.
Sucre, à 2750m d'altitude, 215000 habitants, ville riche est composée d'énormément de musées, batîments coloniaux et églises.






Nous y avons passé 4 jours agréable à se promener dans les différentes ruelles et parcs. Egalement à l'hostal bien que l'hôtelière ne soit pas très chaleureuse, nous avons pu partager repas et soirées avec... des français. visibliment cet hostal était référencé dans le guide du routard et nous avons vécu entouré de nos compatriotes. Nous sommes ensuite partis le 27 à 20h30 pour rejoindre Uyuni et son très célèbre salar afin d'y passer 3 jours, derniène étape et nous achevons notre séjour en bolivie pour le poursuivre quelques temps au Chili avant de songer à remonter pour prendre notre avion à Lima
















Nous sommes arrive au chilie ce matin, le 30/01, nous rejoignons Santiago demain soir. Nous posterons l article sur Uyuni d ici peu...

Besos !


mercredi 28 janvier 2015

Des nouvelles !

Nous avons termine notre sejour a Sucre et sommea arrive ce matin vers 5h au village de Uyuni pour partir faire un tour de 3 jours dans le Salar. Nous rejoindrons ensuite la frontiere Chilienne pour rejoindre Santiago de Chile.

Quand la connexion le permettra nous posterons de jolies photos !

Besos !

dimanche 25 janvier 2015

Potosi

"Je suis la riche Potosi, trésor du monde, objet de convoitise des rois."
Nous sommes arrivé le 22 Janvier à Potosi (Potojsi "explosion"/"tonnere" ou Potoj "source" en Quechua), ville la plus haute du monde (4070m) dont son triste passé a fait d'elle la ville la plus  grande (200 000 hab) et la plus riche d'Amérique durant le 16eme et 18eme siecle, pas moins de 80 églises ont été édifiées. L'expression "Vale un Potosi" (ça vaut un potosi) est toujours utilisé pour des transaction bien lucrative.
 La ville a été fondée par les conquistadors en 1545 au pied du Cerro Rico (Mont Riche). Des miliers d'esclaves indiens ont été amené afin d'en extraire l'argent. Du fait des mauvaises conditions de travail dans les mines, les esclaves manquerent et la couronne espagnole fut obligé d'apporter de la main d'oeuvre africaine, travaillant 12h par jours durant 4 mois sans voir la lumière du jour. En 3 siècles près de 8 millions de mitayos (mineurs) périrent dans d'affreuses conditions, la plus part de Silicose. Début du 19ème siècle, les mines commencent à s'épuisser et la ville fut pillée par les luttes d'indépendance. La population tomba à moins de 10 000 habitants.







Aujourd'hui, les mines sont toujours en activitées, appartenant à des coopératives de mineurs, les conditions de travail n'ont guères changé et le nombre de mineurs baisse au fil des ans. La ville compte 145 000 habitants et vie en partie grace au tourisme.

















Peu de choses à voir dans cette ville que nous avons renomer Popotosi (certains comprendrons), si ce n'est les églises la plus part fermée. Des tours sont proposés pour visiter des mines ce qui ne nous interesse en rien, faire les touristes au mileu des mineurs entrain de bosser non merci...
Pas grand chose à raconter de plus sur cette ville inscrite au patrimoine mondial de l'UNSECO en 1987 en raison de son passé tragique et de son architecture coloniale. Nous prenons le bus demain direction Sucre, capitale institutionelle et de coeur des Bolivies, parait-il la plus belle ville du pays...

Besos !

jeudi 22 janvier 2015

Hors du temps

 Nous étions partis en compagnie de Marcus (un ami allemand rencontré à la Paz) pour 1 ou 2 jours à Tocaña sans trop savoir où nous allions, finalement nous y sommes restés 5 jours. Retour sur un endroit extraordinaire et hors du temps.

Après 2h30 de route à travers les andes nous redescendons à 1900m pour rejoindre la petite mais touristique ville de Coroico. De la, un petit combi nous amène dans une commubauté affro-Bolivienne à Tocaña (30min sur une route caillouteuse car oui en réalité il n'y a que 9km qui sépare coroico de cette communauté).De là nous rencontrons Pulga qui s'occupe d'une auberge un peu particulière. Cet anthropologue tombé fou de la communauté depuis 18 ans, acceuille des Bacpackers de tout horizon.









Le premier jour à été spécial car un jeune argentin que nous avions seulement rencontré une heure auparavant s'est perdu et n'est pas rentré à la tombé de la nuit. L'ambiance était lourde et nous étions bien loin de la tranquilité que le couple de français nous avait conté. Le lendemain en compagnie d'un brigade anti-narcotraficants et l'ensemble de la communauté nous nous sommes lancés à sa recherche.  Nous avions l'impression de faire partie des forces d'élites en pleine traque de champs de coca illicites ou d'une chasse à l'homme dans les montagnes de la selva, comme dans les films !  Finalement, le bougre est rentré de lui même en fin d'après midi mort de faim et quelque peu choqué. Le soir même nous nous sommes tous regroupés autour d'un repas, d'une guitarre et quelques bouteilles de vin, une ambiance apaisante et chaleureuse.



Champs de Coca









Markus, Luis et Netta 


Ceci dit, la réelle expérience a pu commencer le lendemain, nous avons fait la connaissance  de Netta une américaine native des Philipines et Luis un péruvien venu ici pour ses études d'anthropologie. Ce sont ces deux personnes qui dès le départ y compris Pulga nous ont acceuillis chaleureusement dans cette Maison et de surcroit, Netta et Luis partageaient la même chambre que nous. Nous avons ainsi partagé notre nourriture, chacun contribuait au bon fonctionnement de la communauté à sa manière, nous avons parlé de tout et de rien, pris le temps d'admirer le paysage, de lire, d'échanger avec les nouveaux venus. Chaque jour, l'ambiance changeait et c'était vraiment agréable. Nous avons également eu la chance et en avant première, nous avons pris un repas avec les voisins de la communauté, première fois qu'ils partageaient avec des gringos et ce fut nous, pour contribuer à cet échange avec Valé en fin d'après midi nous sommes allés laver les patates chez raymonda, une des doyennes de la communauté et maman de substitution de Pulga quand il est malade ou à besoin de soutien!!!


El Pulga !

Au rio avec des amies Argentines




Le dernier soir un groupe d'amis argentin était à l'auberge. Nous avons eu droit toute la soirée trompette et guitare jouant Tango, Cumbia Argentine et Chacarera, un pure délice ! C'est avec un peu de nostalgie que nous quittions Tocaña mardi dans la matinée.






A savoir : Cette communauté se compose de 170 âmes au total 25 familles différentes, leur dialecte c'est l'Aymara. Leur fonctionnement se base sur des principes simples mais qui pour certains occidentaux n'usent que très peu à savoir, l'humanité, l'entraide, la solidarité et le partage sont des exemples car on pourrait en citer bien d'autres! étonnant aussi dans leur dialecte, il n'y a pas de mots pour dire merci car pour eux remercier quelqu'un c'est comme le vent, il file. Par contre il ont un mot pour remerci mais qui n'est pas merci, je ne m'en souvient plus mais en gros ce mot signifie réciprocité. Pour eux tu n'as pas à les remercier mais tu ne dois pas oublier qu'un jour il ont pu te venir en aide et si c'est l'un d'eux qui est dans le besoin à toi de faire en sorte de rendre la pareille. On peut également ajouter que ce sont des gens plus que gentils, drôles et respectueux.

Bref avec cet article vous pourrez vous rendre compte que Tocaña  est un petit paradis dont nous ne voulions pas partir, tant l'atmosphère et les gens étaient apaisants.




Rajout du 22\01 :


De retour à la Paz, nous retrouvons une connaissance, Fernando un Bolivien  expatrié au USA qui nous propose d'aller visiter les geysers et sources thermales du parc de Sajama. Nous partons donc le lendemain matin, 5h de combi pour rejoindre le petit et isolé hameau de Sajama, en plein coeur d un parc national de Bolivie coiné entre le mont Sajama (Un volcan de 6500m) et la cordilère... Derrière il y a le Chili qui nous fait des clins d'oeils. Troupeaux de lamas et pampa à perte de vue, le décor est planté !

Parc de Sajama

Reveil à 8h le lendemain, nous avons 3h de marche à travers le parc afin de rejoindre l'eau chaude qui s'ébulle à la surface dela terre... Impressionant, nous aurions pu faire cuire nos oeufs ! 2h de marche plus tard nous rejoignons les sources, au milieu de rien, le mont Sajama en vue, nous enfilons nos maillots de bain, à plus de 4000m l'eau doit être à 30°c, un régal pour nous et nos organismes !






















 Il est temps de rentrer, 1h30 de marche nous attendent pour retourner à nos chambres, la nuit tombe vite par ici. Repos mérité, demain le combi passe à 5h30 !


Couche de soleil en HDR.


A l'heure où je vous écrit, nous sommes dans le combi direction Patacamaya (3h30) avant de rejoindre Oruro (2h) puis Potosi (6h), ville (de plus de 100 000 hab.) la plus haute du monde !
Une journée de route pour (essayer) de nous reposer !


Besos !